samedi 27 novembre 2010

Pierres de rêve

"La plus belle expérience que nous puissions faire est celle du mystère – la source de tout vrai art et de toute vraie science" Einstein.
Chaque samedi de 11h à 12h, sur France Inter, Jean-Claude Ameisen propose un voyage à la découverte d’un univers toujours plus riche et mystérieux, univers que nous ne pouvons percevoir et que nous n’aurons jamais fini d’explorer.

Un voyage à la rencontre des relations toujours nouvelles entre la science et l’éthique dont dépend l’avenir des sociétés que nous construisons.

Un voyage avec ses escales : dialogues avec des hommes et des femmes engagés dans la recherche, la culture et la vie sociale accompagnés par des textes et voix d’écrivains, de scientifiques et de poètes."

J'ai été très enthousiasmé, touché, ému, emporté par la dernière émission du 27/11/10 sur le thème de "L'art et la science, l'art au service de la  souffrance..l'émotion esthétique ...." et avec ce si joli titre "Pierres de rêve".

Texte dit par la voix chaude, chaleureuse, de Jean-Claude Ameisen, une voix comme celle d'un conteur le soir au coin du feu...
Un texte pétillant de culture, de poésie, de belles citations, de belles musiques...
Une émission sur l'art qui pour moi est en elle-même une œuvre d'art.
On comprend la qualité  de cette émission quand on découvre que son animateur a publié ce livre : "Quand l'art rencontre la science"
  "Quand l'art parle à la raison et la science à l'émotion. Quand l'art révèle une vérité et la science la beauté... 

À travers des correspondances où les merveilles des images scientifiques répondent à la splendeur des oeuvres d'art, ce livre nous propose un voyage à la découverte de la manière sans cesse renouvelée dont nous déchiffrons et rêvons le monde pour nous y réinscrire.

Aux images scientifiques des chercheurs de l'Inserm, institut de recherche consacré à la recherche biomédicale et à la santé, répondent les oeuvres de Vinci, de Bruegel, de Van Gogh, de Klimt, de Matisse, de Kandinsky, de Rothko...

Ces regards permettent d'approcher l'expérience de ce mystère, de découvrir ces reflets que nous renvoient l'art et la science : beautés visibles et invisibles de la nature, vestiges et récits de nos origines, territoires mystérieux de nos corps. (extrait de la 4ème page de couverture)"

==> Cliquez sur ce lien pour  réécouter l'émission 
==> La télécharger en  podcast


mercredi 17 novembre 2010

Pourquoi lire ?


"C'est le titre du nouvel essai de Charles Dantzig, l'homme qui pose les questions auxquelles on n'a pas pensé.

Il y a quelques années, il avait surpris son monde avec A quoi servent les avions ?
 un recueil de poèmes. Il y répondait en partie, mais, là, il botte en touche. "Lire ne sert à rien.

C'est bien pour cela que c'est une grande chose.

Nous lisons parce que ça ne sert à rien" (p. 235). Le lecteur est bien avancé, dira-t-on. Mais ce n'est pas le problème.

La saveur de ce petit traité est ailleurs, dans la manière qu'a Dantzig de ferrer le sujet, celle qui a fait la réputation de son Dictionnaire égoïste de la littérature française (2005). "
  .... suite de cet article de l'Express 

==> Interview de Charles Dantzig à l'émission "La Grande Libraire" sur le 5


« La lecture n'est pas contre la vie. Elle est la vie, une vie plus sérieuse, moins violente, moins frivole, plus durable, plus orgueilleuse, moins vaniteuse, avec souvent toutes les faiblesses de l'orgueil, la timidité, le silence, la reculade. 
Elle maintient, dans l'utilitarisme du monde, du détachement en faveur de la pensée.

Lire ne sert à rien. C'est pour cela que c'est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien. »
Des conseils, des douceurs, des rosseries, et une conception de la lecture comme « soeur de la littérature », toutes deux marchant ensemble dans un combat contre le temps. Une philosophie de la lecture qui fait s'exclamer, s'enthousiasmer, applaudir, et qui ne donne qu'une envie : (la) relire"
(extrait de la 4è page de couverture)


J'avais vraiment beaucoup aimé aussi lorsqu'il est sorti l'année dernière ce livre de Charles Dantzig : Encyclopédie capricieuse du tout et du rien.

Pour le prix de trois places de cinéma, vous y passerez de beaux moments de détente, de loisir, de sourires ... voire de jubilation.

Sur presque 800 pages, un pavé, (pas du tout indigeste) vous y découvrirez des listes, des listes et encore des listes :

"Liste des plus belles routes du monde - Liste de Venise - Liste des choses douces - Liste des avantages et des désavantages de l'amour - Liste du sexy - Liste branlante du bonheur - Liste des femmes comme on en voudrait dans sa famille - Liste des mères - Liste des fessées perdues - Liste de l'horrible toc - Liste des convives qui ont le plus de succès dans les dîners - Liste de ce qu'on n'a jamais vu - Liste de la gloire et de la célébrité - Liste des acteurs - Liste des chansons de variétés tragiques - Liste d'écrivains que d'autres écrivains n'aiment pas - Liste des avions - Liste des prénoms - Liste des meilleurs « mots » que je connaisse - Liste de ce que je ne savais pas..."

... "Rangées par thèmes (les lieux, les peuples, les gens, les corps et le sexe, les arts, les mots, l'histoire...), elles nous permettent de retrouver Charles Dantzig, son érudition, son esprit, son humour, et même des confidences. On rit, on est caressé ou griffé, on l'écoute avec passion parler de littérature, d'art, de géographie, de futilités et de choses graves, de mode et de mort, de télévision et de Grèce ancienne... Un livre sans équivalent. "

(extrait de la quatrième page de couverture)

==> Cerise sur le gâteau ... pour vous donner envie de courir acheter ce livre : voici quelques perles , savoureux passages, morceaux choisis glanés de ci, de là au fil des ces divers listes, qui on enchanté mes jours et parfois quelques nuits :




mardi 16 novembre 2010

Diaporamas


Parc National de Plitvice en Croatie 
classé au patrimoine mondial. de l'Unesco :
16 grands lacs reliés entre eux par 92 cascades ou des petites rivières tourmentées....
plus que MAGNIFIQUE ! ! 

 ==> Cliquer sur l'image pour lancer le diaporama






 Tableaux de Renoir sur une musique de Chopin
 ==> Cliquer sur l'image pour lancer le diaporama




lundi 8 novembre 2010

13 novembre : journée de la gentilesse


"Avec  le Magazine Psychologies, osons la gentillesse ! Après le succès de 2009, Psychologies se mobilise, et nous mobilise pour la Journée de la gentillesse, le 13 novembre prochain.

Parce que face à l'indifférence et au manque de respect, nous possédons sans le savoir l'arme la plus efficace qui soit, notre cœur.

Alors agissons tous ensemble pour réaliser jusqu'au 13 novembre, un million d'actions pour la gentillesse ! Faites de cet objectif le vôtre et partagez-le avec votre réseau ! A vous de jouer."

Accès à la page d'accueil de Psychologies présentant cette journée

Confession d'un gentil par Christophe André
notre prochain conférencier du vendredi 19 novembre
==> lien vers la page sa conférence

Autres articles sur la gentillesse
dont le test : "êtes-vous un vrai gentil "


Quelques livres sur ce "t'aime"

"La gentillesse n'est pas un luxe mais une nécessité. C'est en nous traitant mieux les uns les autres, en traitant mieux la planète que nous pouvons espérer survivre.»

Le message de Piero Ferrucci est clair : il y a urgence à changer nos rapports avec les autres et nos modes de fonctionnement quotidien. Halte à l'individualisme ambiant !

La gentillesse et les vertus qui lui sont inhérentes - l'empathie, la générosité, la fidélité, la loyauté, la serviabilité ou encore la gratitude et le respect - peuvent apporter d'incalculables bienfaits à qui sait s'en saisir spontanément, sans en attendre de contrepartie.

La gentillesse égaye nos vies, elle apaise nos corps. Elle est une des clefs du bonheur ; du nôtre comme de celui d'autrui.

Et si nous la cultivions ensemble ? Telle est l'invitation fort pragmatique et si riche d'espérance que nous propose l'auteur.«Un beau plaidoyer sur l'altruisme, intelligemment mené et à la démonstration impeccable ! Une lecture à ne pas manquer.»"



"Méprisée par l'élite et les intellectuels, la gentillesse est aujourd'hui reléguée au rang des petites vertus.

Son histoire est celle d'un discrédit : née dans la noblesse romaine, dénigrée dans le christianisme, réhabilitée à la Renaissance, elle s'étiole comme une fleur fanée dans la démocratie marchande.

Emmanuel Jaffelin démonte les rouages de cette histoire contrariée et montre que la gentillesse est une vertu postmoderne. Entre sagesse et sainteté, elle offre aux hommes une morale praticable au quotidien et fondatrice d'un nouveau rapport à l'autre.
Vertu caressante, véritable libido voluptatis, la gentillesse forge une morale pour notre temps, à portée de main, dont les petits gestes déploient de grands effets et préfigurent l'avènement d'un nouveau gentilhomme."