lundi 25 juillet 2011

Au revoir David

Nous vous avions reçu deux fois en conférence : vous nous aviez touché par votre simplicité, votre  gentillesse, votre  courtoisie, votre humilité, votre culture médicale rigoureuse et ouverte.

A chaque fois ça été un plaisir et une joie de vous recevoir.

Vous êtes parti ce dimanche 24 juillet : nous voulons par ce message, non pas vous dire adieu mais au revoir.

Comme nous l'avions fait lors du départ de votre ami Bernard Giraudeau  : nous voudrions vous dédier à vous aussi ce poème d'espérance de William Blake que nous aimons beaucoup.

"Je suis debout au bord de la plage
un voilier passe dans la brise du matin
et part vers l'océan
il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse de l'horizon.

Quelqu'un à mon côté dit : "il est parti"
parti vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !

Son mât est toujours aussi haut
la coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue
est en moi, pas en lui.

Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit "il est parti",
il y en d'autres qui le voyant poindre à l'horizon
et venir vers eux
s'exclament avec joie : "le voilà " ...

Lire le bel hommage d'Ursula Gauthier, journaliste et co auteur de son dernier livre :

"Il est celui qui a redonné espoir à des milliers de malades et changer le regard sur le cancer. mais voilà que le mal le rattrape.

Ce cancer du cerveau diagnostiqué en 1992 a connu récemment une grave récidive. De cet épisode là aussi, le neuropsychiatre a tenu a témoigner.

"On peut se dire au revoir plusieurs fois" (Rober Laffont) est à la fois une défense de son oeuvre scientifique et une conversation avec la mort. Une leçon de vie "
(texte d'introduction au dossier du nouvel Observateur de cette semaine)

 lire un extrait du dossier du Nouvel Observateur

lundi 11 juillet 2011

SOS poissons rouges

 Cela fait bien longtemps que j'ai quelque peine à voir tous ces poissons rouges tourner et retourner inlassablement dans leur petit bocal, leur bouche collée à la paroi de verre en espérant y découvrir une fissure, une brèche pour rejoindre la rivière ou le bassin le plus proche.

Mais mettant cela sur le compte d'une hypersensibilité, j'étais resté, jusqu'alors, muet comme un carpe.

Et puis voilà, il y a quelques jours  je prend connaissance de la question écrite de Michel Zumkeller député du Territoire-de-Belfort au ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les conditions  inadmissibles de vie des poissons dans les « boules aquariums. ».

En voici le résumé trouvé sur "le site "Nos Députés.fr"
"À l'époque où le bien-être des animaux est un sujet plus que jamais à l'ordre du jour, il souhaite savoir pourquoi les « boules aquariums », ces boules de verre « primitives » sont encore vendues couramment à des personnes qui n'ont aucune notion des conditions optimales nécessaires au maintien des poissons d'aquariums.
L'absence de filtration entraîne au mieux des changements d'eau très fréquents à partir d'eau du robinet souvent et malheureusement non dé-chlorée. Au bout de quelques semaines, si les poissons ont survécu, ce changement se fera uniquement lorsque l'eau du bocal deviendra nauséabonde ou lorsque les poissons piperont l'air en surface, preuve qu'il faut agir, s'il en est encore temps.
En conclusion, il se demande simplement si on peut interdire la vente de ces bocaux ou « boules pour poissons » comme l'ont déjà fait certains pays européens et interdire strictement d'offrir le poisson rouge en tant que lot dans les foires et autre fêtes foraines, ceci en infraction totale avec l'article L. 214-4 du code rural. La possession de tout animal, même un poisson, doit en effet rester un acte responsable et écologiquement éducatif"

En pleine tourmente médiatique autour de sujets  se voulant de la plus haute importance, je trouve vraiment bien qu'un membre de l'assemblée nationale,  par sa question, fasse prendre conscience, qu'il n'y a pas que la crise économique, la Lybie ... ou l'affaire DSK dans la vie.



Et pour finir, cette petite chansonnette, qui si vous l'écoutez plusieurs fois va vous tourner dans la tête, comme les poissons rouges dans leur bocal.